South Belgian Rally — 2023 Vresse Sur Semois. SS Nafraîture.

Ravito | South Belgian Rally 2023

Un rallye sur les plus belles routes de Belgique ? Il fallait qu’on aille voir ça !

Thibaut Miserque
Published in
5 min readMar 23, 2023

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Ce samedi, pas de kayaks à Vresse-sur-Semois ! On a plus l’impression d’assister à un rassemblement du GR Yaris Owners Club. Et même si la McLaren GT sème le doute, les Focus RS et autres Impreza croisées à tous les coins de rue ne peuvent mentir : aujourd’hui c’est rallye ! Et puis il y a aussi ces bruits de moteur des montures qui échappent au centre-ville pour rallier le départ des spéciales qui résonnent dans toute la vallée. Pour nous aussi, il est temps d’aller se placer dans la SS 5 (n’allez pas croire qu’on a fait grasse-mat’, mais on a 2h de route quand même hein).

On part donc se placer dans la portion de virages entre Gros-Fays et Cornimont. Et il semblerait que nous n’y soyons jamais passés en reportage. Il va falloir remédier à ça rapidement, car avec les dénivelés que prend cette route, il y a de la belle courbe ! Par contre, il y est compliqué de s’y placer correctement et en toute sécurité en tant que spectateurs. Heureusement donc qu’on avait calculé large pour marcher à notre aise jusqu’à un endroit beau (pour les photos) et safe (pour ne pas prendre de risques). Et lorsqu’on tente les petits chemins forestiers pour se déplacer alors que les voitures roulent, on se mange une jolie grimpette de 60m de dénivelé positif seulement pour se rendre compte une fois arrivés en haut avec les mollets en feu que l’endroit n’est pas du tout safe. Demi-tour donc, mais pas sans profiter des paysages !

Se serait-on égarés du fil de notre reportage ? Non non, ce n’est pas un blog de randonnées, juste qu’on a bien profité des paysages. Imaginez les bruits des moteurs qui résonnent entre tous les versants de cette vallée.

Si la région de la Semois offre de si belles routes, c’est grâce à son relief si prononcé qu’on aime tant au volant. Mais le revers de la médaille, c’est l’accessibilité à certains endroits des spéciales : repérez vos emplacements et prévoyez de marcher ! Ceci dit, avec 3 passages dans chacune des 4 spéciales, on peut sans soucis s’installer confortablement à un seul endroit et profiter toute la journée du défilement des concurrents. Comme à Orchimont, où des locaux nous invitent à les rejoindre dans leur jardin qui surplombe le tracé. Salon extérieur, bières et charcuteries locales diverses. Chez eux, rien n’est laissé au hasard pour passer une bonne journée. Et c’est pour ça qu’on aime le rallye !

Ci-dessus à gauche la vue de l’extérieur, à droite ce qu’il se passe à l’intérieur juste de l’autre côté de la fenêtre.

Après un burger et un Orval dégusté dans une auberge au pied du tracé de la spéciale 8, on file vers l’arrivée de la 9 pour rapidement échanger avec notre ami et participant régulier, Renaud Herman. Assis à la droite de Maxime Potty dans la Citroen C3 portant le n°1, il est clairement favori pour la victoire au général ! Surtout lorsque le second au classement (7 secondes derrière quand même) s’est fait retirer son permis pour excès de vitesse sur le parcours de liaison entre deux spéciales. Il y a un temps et un lieu pour tout.

And the winners are… Maxime Potty et Renaud Herman !

On finit ensuite notre journée dans la 10 avec comme objectif de voir passer tous les concurrents, du n°1 au 225. Les Porsche GT3 et leurs flat-6 nous brisent les tympans pour notre plus grand plaisir alors que les C3, Clio et autres Fiesta passent à des vitesses folles tout en pétaradant comme un lendemain de mauvais snack. Et puis il y a bien entendu toutes les Ford Escort MkI ou MkII qui passent tout en travers. Sans elles, un rallye ne serait pas complet. La catégorie VHRS offre plus de variété de modèles, mais étant donné les règles de régularité, tout passe moins vite sous peine de points de pénalité. Et à ce niveau, c’est un membre de l’équipe relation publiques de Ford Belgium qui s’illustre dans le baquet de droite (et donc aux commandes des chronos et calculs) : Julien Libioul termine second en VHRS 50 sur une Triumph Dolomite.

“Rally Sweden”. Quand on est fan de rallye, on est fan jusqu’au bout de la Scandinavie !
99,99 % des Citroën C3 en circulation n’iront jamais aussi vite.
La Triumph Dolomite Sprint copilotée par Julien Libioul, sous une superbe lumière dorée.
“Capri, c’est fini !” Il n’y a plus un chat autour de nous ! D’ailleurs, on est les derniers dans le parking alors qu’il était rempli quand on est arrivé.

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